Im Gespräch mit Regisseur*innen und Expert*innen
Licínio Azevedo – Regisseur aus Mosambik
Boum Boum – Protestkultur in Frankreich und in Deutschland
Dicutons : Debout les femmes ! – Der Kampf der Care-Arbeiterinnen
16 levers de soleil – Internationale Zusammenarbeit im Weltall
PARIS – kein Tag ohne dich – Kunststudentin oder Terroristin? – Ulrike Schaz und die RAF
Diskutieren wir: Protestkultur in Frankreich und in Deutschland
Di 08 | 15.30 (Filmbeginn)| TÜ: Kino Atelier / Café Haag
Discutons : Boum Boum
Die Filmemacherin Laurie Lassalle nahm 2018 mit ihrer Kamera an den Gelbwesten-Protesten in Paris teil. Ihr Dokumentarfilm Boum Boum fängt die Stimmung während der Proteste, die Meinungen und Hoffnungen der Protestierenden, aber auch die Polizeigewalt ein. Als Laurie den Demonstranten Pierrot kennenlernt, verlieben sich die beiden und demonstrieren gemeinsam weiter.
Im Anschluss an den Film wird die Regisseurin für ein Gespräch vor Ort sein. Laurie Lassalle wird mit Marcel Wagner, Studioleiter SWR, diskutieren: In Frankreich gehen die Menschen auf die Straße, um sich gegen soziale Ungerechtigkeiten zu wehren. Wie wird in Deutschland protestiert?
En 2018, la réalisatrice Laurie Lassalle a participé aux manifestations des gilets jaunes à Paris avec sa caméra. Son documentaire Boum Boum capture l’ambiance pendant les manifestations, les opinions et les espoirs des manifestants, mais également les violences policières. Lorsque Laurie fait la connaissance de Pierrot, ils tombent amoureux et continuent à manifester ensemble.
À la suite de la projection, la réalisatrice sera sur place pour une discussion. Laurie Lassalle discutera avec Marcel Wagner, Directeur du Studio SWR: en France, les gens descendent dans la rue pour lutter contre les injustices sociales. Comment manifeste-t-on en Allemagne ?
Diskutieren wir: Sexualität, Freiheit und Individualität
Mo 07 | 15.30 | TÜ: Kino Atelier / Café Haag
Discutons : Sexualité, liberté et individualité
Die Filme des kanadischen Regisseurs Denis Côté werden regelmäßig in Locarno und auf der Berlinale gezeigt. Auch bei den FFT waren sie bereits mehrfach in der Auswahl. Côtés Filme lassen die Zuschauer nicht unberührt und rufen unterschiedliche Meinungen hervor. So auch sein neuster Film Un été comme ça, in dem es um drei hypersexuelle Frauen geht, die sich einer Kur unterziehen.
In der anschließenden Diskussion werden wir mit der Tübinger Diplom-Psychologin Mareile Korte-Schraivogel über die Rolle von Freiheit und Sexualität in unserer Gesellschaft diskutieren. Sind wir heute freier als in den 70er Jahren?
Les films du réalisateur canadien Denis Côté sont régulièrement projetés à Locarno et aux Berlinales. Ils ont également figuré à plusieurs reprises dans la sélection du Festival de Tübingen. Les films de Côté ne laissent pas les spectateurs indifférents et suscitent des opinions divergentes. Il en est de même pour son dernier film Un été comme ça, qui met en scène trois femmes hypersexuelles qui suivent une cure.
Lors de la discussion qui suivra, nous parlerons avec Mareile Korte-Schraivogel, psychologue diplômée de Tübingen du rôle de la liberté et de la sexualité dans notre société. Sommes-nous plus libres aujourd’hui que dans les années 70 ?
Im Gespräch: Alles beginnt
So 06 | 16.00 | TÜ: Kino Atelier / Café Haag
Discutons : Tout commence
Die Kinder des Regisseurs Frédéric Choffat beteiligen sich aktiv an den Klimaprotesten in der Schweiz. Er hat sie dabei mit seiner Kamera begleitet und ihre Wut und Ängste, aber auch ihre Hoffnungen und Wünsche für die Zukunft eingefangen.
Im Anschluss an den Film Tout commence werden der Regisseur und sein Sohn Solal Choffat zusammen mit eine*r Aktivist*in von Fridays for Future Tübingen an einer Diskussion teilnehmen. Im Mittelpunkt der Diskussion wird die Motivation für das Engagement der Jugendlichen stehen, ebenso wie die Unterschiede zwischen der deutschen und der schweizerischen Klimabewegung.
Le enfants du réalisateur Frédéric Choffat participent activement aux manifestations pour le climat en Suisse. Il les a suivis avec sa caméra et a capturé leur colère et leurs peurs, mais également leurs espoirs et leurs souhaits pour l’avenir.
À la suite de la projection du film Tout commence, le réalisateur et son fils Solal Choffat, prendront part à une discussion avec un.e militant.e de Fridays for Future Tübingen. La discussion portera sur la motivation de l’engagement des jeunes, ainsi que sur les différences entre les mouvements pour le climat en Allemagne et en Suisse.
Kooperation mit dem ITZ:
Mit dem Ticket für den Film „Tout commence“ kann eine Eintrittskarte für das Stück Hotel of Change oder Nicht mein Feuer am ITZ zum halben Preis erworben werden. (Bitte Kinoticket mitbringen)
Diskutieren wir: Held*innen-Träume
Sa 05 | 13.30 | TÜ: Studio Museum
Discutons : Hero*ine‘s Hopes
Kurzfilmwettbewerb Hero*ine‘s Hopes – Action!: Am Samstag, den 5. November, um 13.30 Uhr kommen über 20 Held*innen-Kurzfilme im Kino Museum / Studio in Tübingen auf die Leinwand! Außerdem wollen wir mit den Jugendlichen über ihre Träume diskutieren: Wenn sie Superheld*innen wären – welche Superkraft würden sie sich wünschen, um ihre Träume zu verwirklichen? Haben Jugendliche in Frankreich andere Träume als in Deutschland? Und was sind eigentlich Filmheld*innen?
Alle Zuschauer*innen und jungen Filmemacher*innen sind zu einem Event mit Filme-schauen, Diskussion, Essen und Trinken eingeladen.
Gefördert wird Hero*ine‘s Hopes – Action! durch das Programm Nouveaux horizons der Baden-Württemberg Stiftung und dem DFJW.
Concours de courts métrages Rêves d’héro. ïnes – Action ! : Samedi 5 novembre à 13h30, plus de 20 courts métrages d’héro.ïnes seront projetés aux cinémas Museum et Studio de Tübingen ! De plus, nous souhaitons discuter avec les jeunes de leurs rêves : s’ils étaient des superhéro.ïnes, quel super-pouvoir voudraient-ils avoir pour réaliser leurs rêves ? Les jeunes de France ont-ils des rêves différents de ceux d’Allemagne ? Et que sont au juste les héro.ïnes de cinéma ?
Tous les spectatrices et spectateurs ainsi que tous les jeunes réalisatrices et réalisateurs sont invités à un évènement avec visionnage de films, discussions, repas et boissons.
Rêves d’héro.ïnes – Action ! est soutenu par le programme Nouveaux horizons de la Fondation Baden-Württemberg et par l’OFAJ.


Im Gespräch: Licínio Azevedo
Sa 05 | 16.00 | TÜ: Gemeindezentrum St. Johannes, Bachgasse 5
Discutons : Licínio Azevedo
Im Mittelpunkt des diesjährigen Afrikaschwerpunktes steht der Regisseur Licínio Azevedo aus Mosambik mit acht Filmen seines umfangreichen Werks. Damit wenden sich die FFT erneut dem lusophonen Afrika zu. 1951 in Brasilien geboren, kam Licínio Azvedo 1977 nach Mosambik. Er beteiligte sich am Aufbau des Instituto Nacional de Cinema, gegründet 1975 nach der Unabhängigkeit, und arbeitet seit 1991 im Kollektiv Ebano Multimedia. Viele seiner Filme beschäftigen sich mit dem Bürgerkrieg und seinen Folgen.
Im Gespräch mit Bernd Wolpert erfahren wir mehr über seine Arbeitsweise, Filme in engster Verbundenheit mit den Protagonist*innen zu realisieren. Er erzählt von seiner Arbeit im Kollektiv und die Filmgeschichte seiner Wahlheimat Mosambik.
Au centre du focus Afrique de cette année figure le réalisateur mozambicain Licínio Azevedo avec 8 films de son œuvre conséquente. Le Festival se tourne ainsi à nouveau vers l’Afrique lusophone. Né en 1951 au Brésil, Licínio Azevedo est arrivé au Mozambique en 1977. Il s’est impliqué dans la création du Instituto Nacional de Cinema, fondé en 1975 après l’indépendance, et travaille depuis 1991 au collectif Ebano Multimedia. Nombre de ses films traitent de la guerre civile et de ses conséquences.
Lors de la discussion avec Bernd Wolpert, nous en apprendrons davantage sur sa méthode de travail qui consiste à réaliser des films en étroite relation avec les protagonistes. Il parlera de son travail au sein du collectif et de l’histoire cinématographique de son pays adoptif, le Mozambique.
Diskutieren wir: An vorderster Front
Dicutons : Debout les femmes !
Der Dokumentarfilm Debout les femmes ! von François Ruffin, Abgeordneter des Departements Somme, zeigt den Kampf von Care-Arbeiterinnen, dieser wichtigen, aber unsichtbaren Frauen in Pflegeberufen. Sie sind Lebenshelferinnen, Kinderbetreuerinnen oder Pflegerinnen. Gemeinsam fordern sie die Anerkennung ihrer Arbeit und eine angemessene Bezahlung. Die Frauen gehen bis zur Nationalversammlung, um sich Gehör zu verschaffen.
Im Anschluss an den Film diskutiert Anouk Aicher mit der Soziologin Prof. Dr. Marion Müller von der Universität Tübingen, die sich auf Gender Studies spezialisiert hat.
Le documentaire Debout les femmes réalisé par François Ruffin, député de la Somme, suit le combat de ces femmes essentielles, mais invisibles, qui exercent dans les métiers du service à la personne. Elles sont auxiliaires de vie, assistantes maternelles ou aides-soignantes. Ensemble, elles se battent pour être enfin reconnues dans leur travail, pour obtenir un vrai statut et une rémunération décente. Elles iront jusqu’à l’Assemblée nationale pour se faire entendre.
À la suite de la projection, une discussion sera animée par Anouk Aicher, en présence de la sociologue Prof. Dr. Marion Müller de l’université de Tübingen, spécialisée dans les études de genre.
Sa 05 | 19.00 (Filmbeginn) | TÜ: Institut culturel franco-allemand (ICFA)
Diskutieren wir: Kino, Kunst und Klima
Fr 04 | 19.00 Filmbeginn| 20.30 Diskussion
TÜ: Institut culturel franco-allemand (ICFA)
Discutons: L’Art, le cinéma et le climat
von Hasan Ugur
Der Klimawandel ist eine der größten Herausforderungen, mit der wir seit Jahrzehnten konfrontiert sind. Vor allem in diesem Jahr war die Welt von extremen Wetterphänomenen geprägt: Dürren, Überschwemmungen, Hitzewellen, Waldbränden.
Dass es den Ökosystemen von Tag zu Tag schlechter geht, liegt an uns Menschen. Der Erde droht eine humanitäre Katastrophe mit irreversiblen Schäden.
Aber das wissen wir! Besorgniserregende Meldungen auf allen Kanälen der sozialen Medien überfluten uns wie das Hochwasser im Saarland oder in Pakistan. Trotzdem kommen politische und wirtschaftliche Veränderungen, die notwendig wären, um die Klimakatastrophe abzuwenden, nur schwer in Gang. Um die Klimaziele der Klimagipfel zu erreichen, brauchen wir neue Ideen, kreative Wege der Kommunikation.
Wie immer in Krisenzeiten ist die Kultur gefragt. Im Kino ist das Klimathema längst angekommen. Nicht nur Dokumentarfilme beschäftigen sich mit der drohenden Katastrophe, auch Spielfilme greifen das Thema auf. Es ist wie Eric Rohmer feststellte: »Das Kino sagt die Dinge nicht anders, es sagt etwas anderes.«
Wir wollen Ihnen dazu drei Filme ans Herz legen. Sie sind alle gleichermaßen berauschend wie heterogen: Marcher sur l’eau von Aïssa Maïga über den Wassermangel in Niger. La mesure des choses von Patric Jean mit einem poetischen, philosophischen und politischen Ansatz über die Maßlosigkeit der Menschen. Und Rouge von Farid Bentoumi, in dem es um eine Whistleblowerin, eine innige Beziehung zwischen Vater und Tochter und den Erhalt der Umwelt geht.
Verpassen Sie auf keinen Fall den außergewöhnlichen Abend im ICFA am Freitag, 04. November, ab 19 Uhr mit der Vorführung des Films Rouge und anschließender Podiumsdiskussion zu Film und Kunst: Kann Kunst für die Gefahren des Klimawandels sensibilisieren und zur Bewusstwerdung beitragen? Wo sind ihre Grenzen? Wie hängen Kunst und Klima zusammen?
Was können Kunst und Kino, was Politik und Wissenschaft nicht können?
Hasan Ugur
Le changement climatique est l’un des plus grand défis auquel nous sommes confrontés depuis des décennies. Particulièrement cette année, le monde a été marqué par des phénomènes climatiques extrêmes: sécheresse, inondation, canicule, feux de forêts…
Les écosystèmes de la planète se dégradent quotidiennement à cause de l’activité humaine. La Terre est menacée d’une catastrophe humanitaire avec des dommages irréversibles.
Mais ça, nous le savons ! Nous sommes innondés de messages inquiétants sur tous les réseaux sociaux, comme les inondations en Sarre ou au Pakistan. Malgré cela, les réformes politiques et économiques qui seraient nécessaires pour éviter la catastrophe climatique peinent à se mettre en place. Pour atteindre les objectifs climatiques fixés lors des sommets sur le climat, nous avons besoin de nouvelles idées, de moyens de communication innovants.
Comme toujours en temps de crise, la culture est sollicitée. Le cinéma s’est emparé depuis longtemps de ces thèmes. Les documentaires ne sont pas les seuls à traiter de la catastrophe annoncée, les films de fiction abordent également le sujet. Et comme le disait Éric Rohmer, „Le cinéma ne dit pas autrement les choses, il dit autre chose.“
Aussi, venez découvrir les trois films que nous vous présentons. Ils sont tous aussi exaltants et hétérogènes les uns que les autres: Marcher sur l’eau de Aïssa Maïga sur le manque d’eau au Niger. La mesure des choses de Patric Jean avec une approche poétique, philosophique et politique sur la démesure d’une humanité. Et enfin Rouge de Farid Bentoumi où il est question de lanceur d’alerte, d’histoire d’amour entre un père et sa fille et de préservation de l’environnement.
Ne manquez surtout pas la soirée exceptionnelle à l’ICFA le vendredi 04 novembre à partir de 19h avec la projection du film Rouge suivie d’une table ronde sur le cinéma et l’art : l’art peut-il sensibiliser aux dangers du changement climatique et contribuer à une prise de conscience ? Quelles sont ses limites ? Quel est le lien entre l’art et le climat ?
Que peuvent l’art et le cinéma que la politique et la science ne peuvent pas faire ?
Es diskutieren:
Inanna Tribukait, die mit ihrer Ausstellung im ICFA einen Eindruck aus dem Leben der verschiedenen ZADs (Zone à défendre, zu verteidigende Zonen) kuratiert. Mit Fotos, Publikationen und Ausschnitten aus Gesprächen zeichnet sie ein Leben an den Frontlinien der Klimakrise.
Morris Weckherlin, Schauspieler am ITZ Tübingen, der in seinem Solostück Nicht mein Feuer die Beerdigung der Erde vorbereitet.
Thema: Das Leben autochthoner Völker heute
am 07.11. live mit FestivalTV
14 Uhr Live Diskussion – ONLINE!
Im Rahmen der Präsentation der Québec-Filme Kuessipan und Je m’appelle humain diskutiert Véronique Antomarchi, Geschichtswissenschaftlerin aus Paris und Inuit-Forscherin am CERLOM-Inalco-Institut (Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités du monde) über Diskriminierung, Ausgrenzung und Probleme der indigenen Bevölkerung in den Reservaten Québecs.
Die Teilnahme an der Live-Diskussion ist im Chat möglich.
Dans le cadre de la présentation des films québécois Kuessipan et Je m’appelle humain, seront présentes Véronique Antomarchi, chercheuse en histoire et spécialiste des Inuits au CERLOM de l’Inalco Paris (Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités du monde). Ensemble elles évoqueront la discrimination, la marginalisation et les problèmes rencontrés par les populations indigènes dans les réserves du Québec.
Il est possible de participer à la discussion dans le chat en direct.
4. November I 18 Uhr I Kino Atelier Tübingen
5. November I 15:45 Uhr I Kino Arsenal Tübingen
5. November I 18 Uhr I Kino Arsenal Tübingen
6. November I 18 Uhr I Kino Atelier Tübingen