Das afrikanische Kino bei den FFT 2022
Ein Zug für Salz und Zucker
Der Zug, mit dem eine Händlerin Salz ins Landesinnere von Mosambik bringt, um dort Zucker einzutauschen, steht in Licínio Azevedos Film stellvertretend für die Situation Afrikas. Dem aus Brasilien stammenden Filmemacher ist in diesem Jahr eine Werkschau gewidmet, die einen großen Teil seiner Arbeiten umfasst. Dabei geht es ihm nicht nur um das von Umweltkatastrophen und den Folgen des Bürgerkriegs geprägte Land, sondern auch um die Menschen in Ostafrika. Oft müssen sie mit einfachsten Mitteln ihren Alltag meistern. Im Norden von Mosambik kommt ein Konflikt hinzu, der für West- und Zentralafrika in den letzten Jahren immer stärker in den Vordergrund tritt: Der radikale Islam ist mit seinen Milizen bis in die Nordprovinz vorgedrungen.
In weiten Teilen Afrikas haben damit die Bedrohungen durch Milizen und die Gegenmaßnahmen des jeweiligen Militärs zugenommen. Auch die Bundeswehr ist in Mali beteiligt. Fluchtbewegungen sind die Folge ebenso wie Hungerkatastrophen.
An den Filmen afrikanischer Filmemacher*innen gehen diese dramatischen Entwicklungen nicht vorbei. Sie reichen von den düsteren Zukunftsaussichten der Jugend in Zentralafrika (Nous étudiants von Rafiki Fariala) über den Frust ausbleibender Reformen in Algerien (La Famille von Merzak Allouache) und der Bewältigung des Völkermords in Ruanda (Father’s Day von Kivu Ruhorahoza) bis in den Alltag von Einzelnen in Marokko (Le Bleu du caftan von Mariam Touzani) und Tunesien. Aus diesem Land, in dem der Arabische Frühling hoffnungsvoll begann, zeigen wir den in diesem Jahr in Cannes vorgestellten Sous les figues von Erige Sehiri im Internationalen Wettbewerb.
Dans le film de Licínio Azevedo, le train à bord duquel une marchande transporte du sel au centre du Mozambique pour l’échanger avec du sucre, est représentatif de la situation en Afrique. Au cinéaste d’origine brésilienne est consacrée cette année une rétrospective d’une grande partie de son œuvre. Ce n’est pas seulement sur le pays marqué par des catastrophes environnementales et les conséquences de la guerre civile qu’il se penche, mais également sur les habitants d’Afrique de l’Est. Le plus souvent, ils doivent gérer leur quotidien avec les ressources les plus modestes. Au nord du Mozambique s’ajoute un conflit qui est devenu de plus en plus prédominant pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale ces dernières années. L’Islam radical et sa milice ont pénétré jusqu’au nord de la province.
De ce fait, les menaces des milices et les contre-mesures des armées respectives ont pris de l’ampleur dans une grande partie de l’Afrique. Même l’armée allemande est impliquée au Mali. Avec pour conséquences des mouvements de migration et des catastrophes dues à la famine.
Ces développements dramatiques n’échappent pas aux films des cinéastes africains. Ils s’étendent des sombres perspectives d’avenir de la jeunesse en Afrique centrale (Nous étudiants de Rafiki Fariala) aux frustrations liées à l’absence de réformes en Algérie (La Famille de Merzak Allouache), en passant par la gestion du génocide au Rwanda (Father’s Day de Kivu Ruhorahoza) et le quotidien des habitants au Maroc (Le Bleu du Caftan de Mariam Touzani) et en Tunisie. En provenance de ce pays, où le printemps arabe avait commencé plein d’espoir, nous présenterons en compétition Sous les Figues d’Erige Sehiri, déjà diffusé cette année à Cannes.