Von Christopher Buchholz
Monsieur Godard hat uns verlassen. Wir können es kaum glauben, da er und seine Filme ewig schienen. Für viele Fans der siebten Kunst war er ein Gott und für viele ein Fragezeichen. Weil seine Filme einzigartig waren. Sein Werk ist riesig, vielfältig, grandios, betörend und verstörend. Ich habe Filme gesehen wie Pierrot le Fou, Le Mépris und À bout de souffle, die ich nie vergessen werde, und andere Filme, die ich wahrscheinlich nie verstehen werde. Aber das ist das Schöne am Kino: Es muss nicht immer alles erklärt werden. Sondern es soll zum Nachdenken anregen, Fragen aufwerfen.
Ich möchte Ihnen kurz eine kleine familiäre Anekdote erzählen: Es war in den 80er-Jahren bei den Filmfestspielen von Cannes. Meine Mutter, die Pariser Künstleragentin Myriam Bru, stellte Jean-Luc Godard dem großen Produzenten von Cannon Film, Menahem Golan, vor. Das Ergebnis war, dass sie tatsächlich zwischen den beiden Männern den Deal für die Regie von King Lear vermittelt hat. Ein legendärer Vertrag – er wurde auf der Tischdecke des Majestic-Hotels in Cannes unterzeichnet. Auch das ist Kino!
Als Hommage an den unvergesslichen Regisseur der Nouvelle Vague möchten wir Ihnen den Film Adieu Godard von Amartya Bhattacharyya zeigen. Ein urkomischer, intelligenter und berührender Film, den Sie wahrscheinlich nie vergessen werden – genauso wenig wie Jean-Luc Godard und seine Filme.
Monsieur Godard nous a quitté, on a du mal à y croire tellement son cinéma et lui-même nous ont toujours semblé éternels. Il était comme un Dieu pour un grand nombre d’amoureux du 7ème Art et un grand point d’interrogation pour bien d’autres, tellement ses films étaient singuliers. Son œuvre est immense, tellement diverse, grandiose, envoûtante et troublante. Il y a des films comme « Pierrot le Fou » « Le Mépris » ou « À bout de souffle », que je n’oublierai jamais et d’autres films que je ne comprendrai vraisemblablement jamais. Mais c’est ce qui est beau avec le cinéma : il ne faut pas que tout soit toujours expliqué mais plutôt qu’on puisse réfléchir et se poser des questions.
J’ai une belle anecdote à son sujet : ma mère, l’agent artistique Myriam Bru, qui était son agent, lui a présenté Menahem Golan, le grand producteur de la Cannon Film et elle a réussi à négocier un accord entre eux pour la réalisation du film « Le Roi Lear ». Le contrat mythique a tout de même été signé sur une nappe de l’hôtel Majestic de Cannes. Ça, c’est du cinéma !
En son hommage, nous voudrions vous faire découvrir « Adieu Godard » de Amartya Bhattacharyya, un film hilarant, intelligent et touchant, que vous n’oublierez sans doute jamais.