Marcel Pagnol und seine Filme – Eine Hommage an die Provence, ihre Menschen und an das Leben
Marcel Pagnol et ses films – un hommage à la Provence, à ses habitants et à la vie
Marcel Pagnol (1895 geboren in Aubagne bei Marseille, gestorben 1974 in Paris) hatte sich bereits seit Ende der zwanziger Jahre an den Pariser Theaterbühnen einen Namen gemacht, als er den jungen Tonfilm entdeckte. „Eine neue Kunst ist geboren!“, schwärmte er. „Ich werde keine Theaterstücke mehr schreiben. Ich werde Drehbücher verfassen!“
Dank seiner großen Theatererfolge und der hohen Einnahmen aus seinen ersten Filmen konnte Pagnol bereits 1932 sein eigenes Filmstudio in Marseille gründen, ein „Hollywood provençal“. Hier entstanden Klassiker des französischen Kinos wie La Femme du boulanger (1938) und La Fille du puisatier (1940), die nicht nur den Neorealismus des europäischen Kinos nach 1945 vorwegnahmen, sondern auch Hollywood- Größen wie Steven Spielberg noch Jahrzehnte später tief beeindruckten.
In einer Zeit des gesellschaftlich-politischen Umbruchs in ganz Europa feierten Pagnols Filme das idyllisch-ländliche Leben unter der Sonne Südfrankreichs. Damit trafen sie den Nerv der Kinobesucher*innen dieser Jahre. Pagnol gelang es in seinen Filmen, die Alltagssorgen der „kleinen“ Leute ernst zu nehmen, die Beschränktheit ihres Lebens in dörflicher Enge und familiären Traditionen nicht zu verschweigen und gleichzeitig ihnen, ihrem Leben und ihren Werten mit liebevollem Respekt zu begegnen.
Während Pagnol bei seinen Geschichten auf Erlebnisse aus seinen Kinder- und Jugendjahren in der Provence und Marseille zurückgriff, gehörte er im Bereich der Filmproduktion zur Avantgarde. Mit einer eigenen Filmproduktion war er als Filmregisseur einer der ersten Autorenfilmer in Europa. Statt der in den 1930er-Jahren immer noch üblichen künstlichen Studio-Aufnahmen bevorzugte er Außenaufnahmen, um das ländliche Leben und den Alltag der Menschen so natürlich wie möglich zu zeigen. Beim Dreh arbeitete er mit Laien-Darsteller*innen und einem festen Stab an Mitwirkenden sowohl hinter als auch vor der Kamera.
Insbesondere durch die Filme Pagnols wurde der Schauspieler Raimu zwischen 1930 und 1945 zu einem der auch international bekanntesten Darsteller des französischen Films. Und lange bevor er in die Filmgeschichte als italienischer Dorfpfarrer Don Camillo einging, zeigte Fernandel in den Filmen Pagnols sein einzigartiges Talent, „Menschen zum Lachen zu bringen, die eigentlich mehr als genug Gründe haben zu weinen“ (Marcel Pagnol). Ein weiteres Markenzeichen von Pagnols Filmen sind die intelligenten Dialoge, die zudem Poesie und Humor ausstrahlen und völlig natürlich wirken.
Als erster Cineast wurde Marcel Pagnol 1946 Mitglied der Académie française. Mit über 60 Jahren setzte er seiner geliebten Heimat auch literarisch ein Denkmal mit seiner autobiografischen Romantrilogie „Souvenirs d’enfance” Marcel Pagnol | MARCEL PAGNOL („Eine Kindheit in der Provence”), seit Jahrzehnten nun Standardlektüre in den französischen Schulen. Diese Kindheitserinnerungen und die Verfilmung der ersten beiden Teile von Yves Robert (1990) begründen Pagnols bis heute ungebrochene Popularität in Frankreich – und nicht nur dort.
Marcel Pagnol (né en 1895 à Aubagne près de Marseille et décédé en 1974 à Paris) s’était déjà fait un nom sur les planches parisiennes dès la fin des années 20, lorsqu’il découvrit le cinéma parlant alors tout juste naissant. « Un nouvel art est né » s’enthousiasmait-il. « Je n’écrirai plus jamais de pièces de théâtre. Dorénavant, je ne rédigerai plus que des scénarios ! »
Grâce au succès rencontré par ses pièces et aux importants bénéfices de ses premiers films, Pagnol a pu fonder son propre studio de cinéma à Marseille dès 1932, un « Hollywood provençal ». C’est là qu’ont vu le jour des classiques du cinéma français comme La Femme du boulanger (1938) et La Fille du puisatier (1940), qui ont non seulement préfiguré le néoréalisme du cinéma européen post-1945, mais aussi largement influencé, des décennies plus tard, les grands noms d’Hollywood comme Steven Spielberg.
À une époque où l’Europe connait des bouleversements socio-politiques profonds, les films de Pagnol célébraient la vie idyllique dans les campagnes ensoleillées du sud de la France. Ils ont ainsi su faire mouche auprès du public de cette époque. Avec ses films, Pagnol est parvenu à prendre au sérieux les soucis du quotidien des « petites gens », à ne pas passer sous silence les limites imposées par une vie menée dans l’étroitesse du village et des traditions familiales, tout en les traitant, eux, leur vie et leurs valeurs, avec un respect empreint d’affection.
Alors que Pagnol s’inspirait pour ses histoires de ses expériences d’enfance et de jeunesse en Provence et à Marseille, il faisait déjà partie de l’avant-garde dans le domaine de la production cinématographique. En produisant lui-même ses films, il a été l’un des premiers réalisateurs de films d’auteur en Europe. Aux prises de vue artificielles en studio, encore très courantes dans les années 1930, il préférait les prises de vue en extérieur, afin de montrer de la façon la plus réaliste possible la vie à la campagne et le quotidien des gens. Lors des tournages, il travaillait avec des acteurs non professionnels et une équipe bien établie de participants, oeuvrant tant derrière que devant la caméra.
C’est notamment grâce aux films de Pagnol que l’acteur Raimu est devenu, entre 1930 et 1945, l’un des comédiens du cinéma français le plus en vue, y compris à l’international. Bien avant d’entrer dans l’histoire du cinéma avec son rôle du curé de village italien Don Camillo, Fernandel montrait dans les films de Pagnol son talent exceptionnel pour « faire rire des gens qui ont toutes les raisons de pleurer » (Marcel Pagnol). Autre particularité propre aux films de Pagnol : l’intelligence des dialogues, remplis d’humour et de poésie sans perdre une goutte d’authenticité.
Filmografie (selektiv)
Marius (1931)
Fanny (1932)
Topaz (1932, 1936, 1950)
Angèle (1934)
Merlusse (1935)
César (1936)
Regain – Das Mädchen und der Scherenschleifer (1937)
Le Schpountz (1938)
La Femme du boulanger – Die Frau des Bäckers (1938)
La Fille du puisatier (1940)
Manon des sources – Manons Rache (1952)
Lettres de mon moulin – Briefe aus meiner Mühle (1954)
Fanny (1961)